Etape 33

Etape n°33 : de Vitry-Le-François à Saint-Dizier

13 août : nous partons de Vitry-Le-François à 9H00, après avoir été photographiés par une journaliste d'un magazine fluvial.

Il faut dire qu'un voilier à Vitry-Le-François, ça n'arrive pas tous les jours.

A la première écluse, nous tournons une perche pour actionner l'ouverture des portes, et à l'intérieur on nous donne une télécommande permettant l'ouverture des portes, et l'éclusage dans les deux sens (amont et aval).

Nous nous retrouvons assez vite derrière une péniche de commerce qui avance lentement.

L'étape qui s'annonçait facile, commence à se compliquer. Va-t-on arriver à Saint-Dizier dans les temps?

A chaque écluse, nous attendons entre un quart d'heure et vingt minutes que la péniche la libère.

Les péniches de commerce sont prioritaires, et nous n'avons ni la place ni le droit de les doubler. Le seul moyen de passer devant notre péniche est que leurs occupants veuillent bien nous laisser passer en se garant et en acceptant de passer après nous à la prochaine écluse.

On a le temps de prendre des photos de cygne.

Cygne qui va chercher son bout de pain:

C'est un animal qui n'a pas peur. Si sa famille est à proximité, il vient la défendre, et ce n'est pas un bateau de 2 tonnes qui lui fait peur. Il va au contact, quitte à être bousculé:

Les canards sont plus prudents, mais quand il y a à manger, ils viennent quand même:

Il faut bien s'occuper, pendant que la péniche devant nous avance lentement:

18H15. L'usine Miko de Saint-Dizier. Les écluses ferment à 18H, il nous reste une écluse à passer.

Garer ici le bateau pour 3 jours nous semble risqué.

Nous téléphonons à la VNF pour demander l'autorisation de passer la dernière écluse hors horaire, en leur expliquant que nous avons été ralentis toute la journée par une péniche, et que nous laissons le bateau trois jours sur place.

Notre requête est accordée de suite, nous sommes ravis. Nous avons rencontrés beaucoup de personnes sympathiques à la VNF.

Il y a toujours quelques individus désagréables, comme partout.

Mais dans la grande majorité, ce sont des personnes souriantes et serviables.

Nous passons notre dernière écluse vers 18H30, et arrivons à la halte nautique de Saint-Dizier.

Il y a juste un quai et de l'eau, ça fait un peu terrain vague, mais la proximité de nombreux autres bateaux garés est rassurante et évite les cambriolages.

Nous partons en train dans la soirée pour Epinal, là où l'équipe en caravane nous attend, là où nous aurions dû nous rendre en bateau par le canal des Vosges.

Notre trajet journalier:

- Canal Champagne Bourgogne: PK0 à PK31, 31 kms avec 12 écluses franchies.